Informer, débattre, réfléchir, tels étaient les objectifs de la réunion publique organisée le mardi 4 février par l‘Intersyndicale de Nemours CGT UL Nemours, Solidaires 77, FSU 77, FA-FPT 77, SNUDI-FO 77. Pour l’occasion, une quarantaine de personnes ont pris place dans les sièges de la salle Saint-Gobain (anciennement salle du Trocadéro) de Bagneaux-sur-Loing.
La réunion a commencé par une vérification de faits à propos de la réforme des retraites : « Âge pivot, âge d’équilibre, est-ce identique ? La retraite minimale sera-t-elle assurée pour tous ? Pourquoi aller vers une retraite par points ? ». Les responsables syndicaux locaux ont tenté de répondre à ces questions devant une assistance qui renchérissait avec d’autres questions sur la réforme.
« Les manifestations ne marchent pas »
Toutefois, ce fut en fin de réunion où les questions et interventions furent plus nombreuses, au moment où les responsables syndicaux locaux se questionnaient sur la forme que devait prendre la suite de leur contestation contre la réforme. « On ne peut plus continuer à faire des manifestations une fois par semaine ou des retraites aux flambeaux, ça ne marche pas le constat est dur mais il est réel », déplore Michel Risacher de l’union locale CGT.
À Nemours, les manifestations se sont multipliées depuis le 5 décembre dont la dernière fut une retraite aux flambeaux le 31 janvier dernier. « Où sont les jeunes ? Nous sommes ici entre convaincus, entre personnes qui manifestent régulièrement, des retraités pour la plupart », regrette un homme dans l’assistance. « C’est à nous d’aller vers les jeunes, c’est à nous de les mener vers la lutte », rétorque une dame micro en main.
« Il faut tout bloquer, appeler à la grève générale tous secteurs confondus », estime Stéphanie Faury de l’union locale CGT. « Si on court devant sans personne derrière, cela ne marchera pas », conclut Michel Risacher.
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